Je pense toujours que le miracle est mal défini, du moins mal perçu…
Le miracle a toujours été associé à l’instantanéité, à l’immédiateté. Pour justifier du miracle, il faudra qu’on le voie à l’instant présent.
Cela permet à des églises réveillées de faire des scènes pour démontrer leur lien privilégié avec Dieu, afin de booster des conversions, seulement des conversions à leurs chapelles…
Ces églises réveillées cherchent à se confondre avec le miracle qu’a vendu il y a quelques années l’église catholique pour booster les conversions à leurs chapelles aussi…
Je me rappelle bien tout jeune quand j’allais au culte du Dimanche pour enfants. Lors de la sortie du culte, on trouvait à même étalé sur le sol des livres bibliques pour enfants. De la première page à la dernière page, on ne voyait qu’illustrés les miracles de Jésus…
Les miracles…. c’est ce que tout le monde cherche. Le miracle. Chacun veut que sa vie soit transformé en un seul instant, qu’un de coup de baguette peut-être magique, que sa situation change.
On a bien oublié que Jésus lui-même disait, après les miracles, “Ta foi t’a sauvé”. Cela pour rappeler juste que le miracle est affaire personnelle.
Tout le monde l’a oublié. Même les églises. Mais Dieu ne l’a pas oublié.
Le miracle est toujours affaire personnelle. Celui qui, du fond de sa chambre, monte un business plan sur papier et cela devient une entreprise de 50, 100, 200 voire plus d’employés, ça c’est du miracle. Construire une famille, c’est du miracle. Construire une usine, c’est du miracle.
Pour celui qui n’a pas encore vécu cela de l’intérieur, il ne pourra peser pas bien ce mot tant bafoué.
Réaliser un rêve, c’est du miracle.
Revisiter le miracle est important pour notre société en perte de repères, où des apprentis pasteurs n’ont pour seul produit que le miracle pour s’enrichir et mettre des foules sous leur joug.
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